Cette année a été particulièrement difficile pour les couples sujets à la violence conjugale. Compte tenu de la période sanitaire exceptionnelle actuelle, il est important de rappeler que ces périodes de confinement sont une épreuve extrêmement difficile pour ces hommes et ces femmes enfermé.e.s chez eux-elles, et exposé.e.s aux violences de leur conjoint.e.
En cette journée du 25 novembre, consacrée aux femmes victimes de violences, sachez que selon ONU Femmes, 35% des femmes dans le monde ont subi ou subiront des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un.e partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne à un moment donné dans leur vie.
Si de nombreux facteurs sont à l’origine de ces situations conjugales destructrices, l’un des mécanismes psychologique en jeu chez les victimes de violence conjugale , trouve sa source dans les problématiques de dépendance affective. En effet, la dépendance effective se manifeste comme un besoin de l’affection de l’autre, qui pour être satisfait, nous amènera à négliger notre propre personne. Cet état psychologique provoque de grandes souffrances allant jusqu’à modifier le comportement de la personne dans ces gestes du quotidien. Au sein d’un couple la personne dépendante va:
Avoir besoin des conseils ou de la validation de son conjoint.e pour prendre des décisions.
Laisser son conjoint.e assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).
Craindre et éviter tout désaccord (peur des conflits, d’être rejeté, exclu).
Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par elle-même.
Développer une forte anxiété par peur d’être quitté.e à tout moment .
Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas au sein du couple.
Se sentir obligé.e de satisfaire les demandes et besoins de l’autre.
Avoir vraiment besoin de l’approbation et du réconfort de l’autre.
Être incapable de poser et de défendre ses propres limites
Accepter l’inacceptable ( les humiliations, la violence psychologique, verbale, ou encore physique …)
Si vous vous retrouvez dans au moins 5 de ces critères, peut-être serait-il bon d’envisager de vous faire aider. En effet, bien que la dépendance affective puisse s’exprimer à des degrés plus ou moins sévères, il est important que les personnes concerné.e.s agissent sans attendre que la situation dégénère… car dans de trop nombreux cas, les tensions provoquées sont telles, que la voie de la violence conjugale s’amorce sans qu’il n’y paraisse !
Vous connaissez des personnes qui souffrent de cette forme de dépendance, alors partagez-leur cet article !
Si vous vous reconnaissez dépendant.e affectif.ve, et que vous voulez mettre fin à cette souffrance, prenez rendez-vous avec Sarah Guillaume. Cette psychologue, spécialiste de la dépendance affective, saura vous accompagner efficacement que ce soit en cabinet ou à distance.
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